Etude sur l’évolution des besoins de la population vivant dans le logement social – La Guadeloupe

Maîtrise d'ouvrage : DEAL Guadeloupe / SEMAG

Depuis la Img00060 1départementalisation de l’outre-mer et la politique de rattrapage mise en place par les gouvernements successifs, le logement est l’une des priorités de l’Etat dans ces territoires. En Guadeloupe comme ailleurs, l’habitat insalubre est toujours présent et la population guadeloupéenne est jeune : les besoins en logements sont importants. Le taux de chômage est élevé et les habitants souhaitant accéder au logement social sont nombreux. 

Si l’on a construit du logement individuel dans un contexte où l’on avait toujours habité dans de l’habitat individuel, l’Etat et les différents opérateurs de logement social se sont également lancés dans la construction du logement collectif, selon des modes d’intervention similaires à ceux de métropole.

Néanmoins, le contexte guadeloupéen est différent du contexte métropolitain. La population locale a un mode de vie spécifique reflétant un parcours historique, culturel et un rapport à l’environnement qui lui sont propres.

La recherche menée s’est intéressée aux principes de conception de l’habitat traditionnel guadeloupéen et à son évolution récente. Car si dans l’habitat, il s’agit d’intégrer les bases identitaires de la population faisant référence au passé, il s’agit tout autant de comprendre l’évolution contemporaine ; il s’agit de donner des réponses conformes  aux exigences du présent et permettant d’ouvrir à l’avenir.

L’habitat ne doit ni proposer une idéalisation du passé, ni réduire l’avenir à une nécessité fonctionnelle. Il ne doit pas non plus idéaliser le futur. 

Dans le cadre de la recherche, la question est ciblée sur la fraction de population accédant au logement social. Comment a-t-elle a pu suivre et dans quelle mesure l’évolution de la société globale ?

Au-delà de la conception du logement en lui-même, la même réflexion a été menée sur les différents espaces qui entourent le logement : les espaces extérieurs, les espaces communs ou collectifs. La réflexion a également  porté sur des actions parallèles à mettre en place  dans le cadre d’un projet social, car intervenir sur l’espace ne suffit pas,  il faut aider à construire la vie autour du logement, la vie au sein du groupe.

L’étude débouche sur un certain nombre de recommandations concernant un habitat social adapté au mode de vie actuel de la population locale.

 

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